Le temps d’un thé

C’était officiel : elle détestait cette maison. Comment avait-elle pu ne pas s’en apercevoir avant ? Tout était bancal ici, à commencer par la table basse, le bureau, la console ; et même les chaises, dépareillées, chinées ici et là quand la vie la berçait encore d’illusions. Canapé creusé et inconfortable, portes qui grincent, s’ouvrent…