J’écoute les battements de mon cœur qui font frémir la surface de mes tempes. J’inspire de grandes bouffées d’un air vicié, lourd, chargé d’une électricité que j’y ai moi-même distillée. J’expire, très longtemps, jusqu’à la douleur, jusqu’au vide; froid et toxique. La colère ne me quitte jamais vraiment, tapie dans l’ombre de mes recoins. Prête…